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PIB optique Offre

  • Fort dynamisme économique avec une croissance moyenne de 8,1% sur la période 2012-2019 ;
  • Résilience aux chocs de la pandémie Covid-19 et de la crise Russo-Ukrainienne ;
  • Croissance estimée à 6,6% en moyenne sur la période 2021-2023 ;
  • Croissance tirée principalement par les secteurs tertiaire et secondaire avec des contributions respectives de 3,8% et 2,4% en 2023.
  • Economie dominée par le secteur des services dont la part dans le PIB en 2023 est estimée à 45,7% contre 47,1% en 2016 ;
  • Part du secteur secondaire passant de 20,8% en 2016 à 24,5% en 2023 ;
  • Part du secteur primaire en repli pour s’établir à 14,4% en 2023 contre 17,4% en 2016.

 

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Sources : MEPD/DGE, ANStat

 

Structure de l’offre

L’économie ivoirienne se caractérise par une répartition sectorielle dans laquelle dominent les services dont la part en 2023 représente  45,7% (Hors production de l’Administration Publique). Les secteurs primaire et secondaire représentent respectivement 14,4% et 24,5 % du PIB en 2023. Sur la période 2024-2025, l’offre serait composée en moyenne de 45,6% par les services (Hors production de l’Administration Publique), 24,6% du secteur secondaire et 14,5% du secteur primaire.

 

Evolution de l’offre

En 2023, le taux de croissance s’est établi à 6,5% porté principalement par les secteurs secondaire et tertiaire.

 

Le secteur primaire a connu une baisse de 4,1% en 2023 contre une hausse de 4,3% en 2022 en relation avec la régression de l’agriculture d’exportation (-11,8%) en dépit de la croissance de l’agriculture vivrière (+8,5%), de la sylviculture (+0,4%) et de la pêche (+0,7%).

 

Le secteur secondaire a été dynamique avec une croissance de 10,3% en 2023 après la hausse de 8,1% en 2022. Cette progression est en lien avec la hausse de l’ensemble de ses composantes que sont les BTP (+8,6%), l’énergie (+19,8%), les industries agroalimentaires (+7,6), les autres industries manufacturières (+7,6%), l’extraction minière (+7,5%) et les produits pétroliers (+20,0%).

 

Le secteur tertiaire est ressorti à 8,4% en 2023 contre 6,3% en 2022, grâce à la hausse des transports (+9,3%), des télécommunications (+8,7%), du commerce (+7,4%) et des autres services (+8,6%).

 

Le secteur non marchand a augmenté de 4,7% après 8,8% en 2022, en raison des effets combinés de la stratégie de maîtrise de la masse salariale et de la poursuite des politiques de scolarisation obligatoire et de santé pour tous.

 

Les droits et taxes nets de subventions sont ressortis en hausse de 8,0% après 1,7% en 2022 grâce à la suspension de certaines mesures temporaires prises dans le cadre de la lutte contre l’inflation, ainsi qu’aux différentes réformes d’administration et de politique fiscale.

 

En 2024, le secteur primaire devrait connaître un rebond (+8,3% contre -4,1% en 2023) en lien principalement avec la hausse de l’agriculture d’exportation (+10,4%), de l’agriculture vivrière (+6,3%) et de la pêche (+0,2%).

 

Le secteur secondaire progresserait de 6,6% en 2024 après la hausse de 10,3% en 2023. Cette progression serait en lien avec la hausse de l’ensemble de ses composantes que sont les BTP (+10,1%), l’énergie (+9,2%), les industries agroalimentaires (+6,8), les autres industries manufacturières (+7,0%), l’extraction minière (+5,1%) et les produits pétroliers (+1,6%).

 

Le secteur tertiaire ressortirait à 7,3% en 2024 après la hausse de 8,4% en 2023 grâce à la hausse des transports (+7,1%), des télécommunications (+6,8%), du commerce (+6,7%) et des autres services (+8,0%). Cette dynamique serait induite par les performances au niveau des secteurs primaire et secondaire.

 

Le secteur non marchand devrait croître de 5,4% après 4,7% en 2023, en raison des effets combinés de la stratégie de maîtrise de la masse salariale et de la poursuite des politiques de scolarisation obligatoire et de santé pour tous.

 

Les droits et taxes nets de subventions ressortiraient en hausse de 8,3% après 8,0% en 2023 grâce aux différentes réformes d’administration et de politique fiscale ainsi qu’au dynamisme de l’activité économique dans un contexte de lutte contre de la vie chère.

 

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