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Transport fluvio- lagunaire

Le transport fluvio-lagunaire était assuré depuis les années 80, par la Société des Transports Abidjanais (SOTRA) et par des « pinasses » privées. Cependant, depuis 2015, pour renforcer le transport urbain, le Gouvernement a décidé la levée de l’exclusivité d’exploitation du plan d’eau lagunaire que détenait la SOTRA.

Ainsi, l’Etat a établi des conventions de concession avec deux nouvelles entreprises de transport lagunaire à savoir la Société de Transport Lagunaire (STL) et la Compagnie Ivoirienne de Transport Lagunaire (CITRANS).

Le démarrage effectif de l’activité de ces deux nouvelles structures en 2017, a permis au transport lagunaire de prendre un nouvel essor dans le transport à Abidjan. En effet, le développement récent du secteur a permis d’améliorer la mobilité des populations et de réduire les durées des déplacements.

Le trafic de passagers transportés par ces trois structures est passé de 8,4 millions en 2017 à 16,7 millions en 2022, soit un accroissement moyen annuel de 14,8%.

 

Evolution du trafic total de passagers par transport fluvio-lagunaire (en nombre)

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Source : Ministère des Transports

 

Parallèlement aux activités de ces trois opérateurs conventionnés, des « pinasses » assurent de manière artisanale et quotidiennement, au niveau d’Abidjan, un trafic assez important de passagers et un trafic de marchandises non négligeable. Ce trafic est assuré par une trentaine de lignes, dans des conditions de confort et de sécurité précaires. Au-delà du district d’Abidjan, d’autres « pinasses » et « tines » animent un transport interurbain et même interétatique sur les lagunes Aby et Ebrié. Ce mode de transport est privilégié par les populations des zones lagunaires allant de la frontière du Ghana à la ville de Grand-Lahou.

En termes de perspectives, pour assurer la bonne dynamique du secteur du transport lagunaire, il est prévu :

  • la construction de 23 nouvelles gares, d’un chantier naval et l’acquisition de 150 nouveaux bateaux-bus de grande capacité pour répondre à la demande croissante, conformément aux engagements de la convention entre les opérateurs et l’Etat , pour un coût de 233 milliards F CFA ;
  • le développement d’une stratégie pour capter la classe moyenne (transport par voie lagunaire des personnes disposant de véhicule) et ;
  • l’offre de services additionnels dans les gares (restauration, cyber-café, services bancaires, etc.).


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