Le Plan National de développement (PND) 2021-2025 ambitionne de faire de l’industrie manufacturière l’épine dorsale de la transformation structurelle de l’’économie. Les objectifs stratégiques associés à cette ambition sont le développement équilibré entre régions au travers de la mise en œuvre de grappes industrielles, l’accroissement de la compétitivité des industries manufacturières, et la densification des échanges extérieurs.
Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement a mis en œuvre des actions et autres réformes en vue d’améliorer la gouvernance, la productivité et la compétitivité du sous-secteur manufacturier à travers :
l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan stratégique de relance des sociétés en difficulté (filière textile) ;
la mise en place d’une aire dédiée au secteur du ciment d’une superficie de 59 ha dans le cadre de l’aménagement d’une parcelle de 234 ha (Phase 1) dans la zone industrielle Akoupé-Zeudji PK24 par Soroubat ;
l’aménagement de 127 ha en MOP par l’opérateur CHEC dans la zone industrielle Akoupé-Zeudji PK24 ;
l’amélioration de la qualité et la lutte contre la contrefaçon ;
la réservation de 105 000 tonnes de graines de coton aux triturateurs en faveur de COTRAF (125 000 tonnes), AITTPA (86 132 tonnes) et APMUT (42 606 tonnes) en 2022 pour répondre à leurs besoins d’approvisionnement en matières premières ;
la réservation de toute la production de graine aux triturateurs pour la campagne 2022-2023, en raison de la faible production de coton graine et de la capacité élevée de trituration installée ;
la réalisation de 02 études en 2022 sur les clusters industriels (Textile et habillement, montage et assemblage automobile) sur sept (07) au total (l’Agro-industrie, Textile et habillement, matériaux de constructions, chimie plasturgie, industrie pharmaceutique, montage et assemblage automobile) ;
l’opérationnalisation de la Société de Gestion et de Développement des Infrastructures Industrielles dénommée SOGEDI en 2023 ;
l’adoption par le Gouvernement d’un cadre stratégique de développement des zones industrielles en 2022.
La politique industrielle a identifié sept (07) grappes industrielles sur lesquels doivent reposer le développement industriel dont l’agro-industrie et six (06) autres relatifs aux autres industries manufacturières à savoir l’industrie pharmaceutique ; les matériaux de construction, ameublement et équipement ; les industries chimique et plastique, le textile, l’assemblage de véhicules et fabrication de pièces détachées ; et l'emballage.
Pour ce faire, le développement industriel s’appuie sur un cadre juridique et réglementaire dynamique. On pourrait faire mention de :
l’adoption de la loi n°2013-866 du 23 décembre 2013 relative à la normalisation et à la promotion de la qualité et ses deux décrets d’application ;
le décret n°2015-22 du 14 janvier 2015 relatif aux procédures et conditions d’octroi de terrains à usage industriel ;
le décret n°2016-1152 du 28 décembre 2016 rendant certaines normes d’application obligatoire ;
le décret n°2017-145 du 1er mars 2017 fixant les conditions d’implantation d’une unité industrielle sur un terrain situé en dehors d’une zone industrielle ;
la loi n° 2018-985 du 28 décembre 2018 portant régime des zones franches ;
l’ordonnance n° 2020-687 du 23 septembre 2020 portant légalisation du régime fiscal et douanier de l’accord de développement du projet de zones économiques industrielles à Abidjan, Ferkessédougou et San Pedro ;
le décret n°2022-245 du 30 mars 2022 portant création de la “Société de gestion et de développement de infrastructures industrielles”, en abrégé SOGEDI ;
le décret n°2022-596 portant aménagement du montant de la redevance industrielle en zones industrielles de Bonoua et de Grand-Bassam du 03 Août 2022 ;
la loi du 12 juin 2024 fixant les règles applicables aux zones industrielles et aux terrains destinés à l’exercice de l’activité industrielle ;
le décret du 10 juillet 2024 portant prorogation de l’aménagement des modalités de paiement de la redevance d’occupation des terrains industriels pour les industriels transformant le bois de grumes.
D’un point de vue institutionnel, l’Etat s’appuie sur des entités comme la Société de Gestion et de Développement des Zones Industrielles (SOGEDI), l’Office Ivoirien de la Propriété Intellectuelle (OIPI), Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM), Côte d’Ivoire Engineering, le Centre de Démonstration et de Promotion de Technologies (CDT), la Société Ivoirienne de Technologie Tropicale (I2T) et le Laboratoire National d’Essais, de qualité, de Métrologie et d’Analyse (LANEMA).
Principaux indicateurs stratégiques du secteur de l'Industrie
Indicateurs clés | Situation de référence | Cible | ||
Année | Valeur | 2023 | 2025 | |
Part du secteur industriel dans le PIB | 2019 | 21,2% | 24% | 28% |
Taux de réhabilitation des zones industrielles à réhabiliter | 2020 | 20% | 50% | 100% |
Indice Global de la Compétitivité du (IGC) Forum Economique Mondial | 2019 | 48,1 | 60 | 70 |
Rang mondial IGC | 2019 | 118e | 75e | 55e |
Nombre de zones industrielles aménagées | 2020 | 04 | 08 | 10 |
Nombre de zones industrielles réhabilitées | 2020 | 01 | 03 | 05 |
Taux de satisfaction des demandes de terrains Industriels | 2020 | 45% | 80% | 90% |
Sources :PND 2021-2025
L’industrie a connu une croissance moyenne annuelle de 10,6% sur la période 2015-2023. Quant à la valeur ajoutée du secteur, elle est passée de 4230,7 milliards de FCFA en 2015 à 9463,6 milliards FCFA en 2023. Enfin, la part du secteur industriel dans le PIB est passée de 15,6% en 2015 à 19,8% en 2023.
Sources :MEPD/DGE, MCI
Les investissements dans le secteur industrie
Sur la période 2019-2023, les investissements réalisés dans le secteur industriel se chiffrent au total à 1 766,9 milliards FCFA réparties comme suit : 69,59 milliards FCFA en 2019, 68,48 milliards FCFA en 2020, 156,4 milliards FCFA en 2021, 457,45 milliards FCFA en 2022 et 1 015 milliards FCFA en 2023.
Ces investissements ont permis de créer au total 315 entreprises et 16 677 emplois directs réparties comme suit : 21 entreprises pour 1520 emplois créés en 2019, 09 entreprises pour 394 emplois créés en 2020, 28 entreprises pour 3116 emplois générés en 2021, 75 entreprises pour 4 452 emplois en 2022 et 182 entreprises pour 7 195 emplois en 2023.
Investissement dans le secteur industriel
Désignation | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
Montant des investissements agréés (en milliards FCFA | 69,59 | 68,48 | 156,40 | 457,45 | 1 015 |
Nombre d’entreprises industrielles agrées | 21 | 09 | 28 | 75 | 182 |
Nombre d’emplois générés | 1 520 | 394 | 3 116 | 4 452 | 7 195 |
Sources :MCI/Direction Générale de l'Industrie
L’effectif des entreprises industrielles
La pré-identification pour le recensement 2019 (RGEIE-CI) réalisée par l’ANStat, révèle que l’industrie ivoirienne compte plus de 8 500 entreprises formelles et informelles. L’industrie manufacturière (y compris l’agro-alimentaire) représente 72,4% du secteur secondaire avec l’industrie agroalimentaire et tabac (32,1%) ; les industries textiles et cuir (2,4%) ; l’industrie du bois et meubles (14,9%) ; l’industrie du papier, carton et édition, imprimerie (3,3%) ; les industries pétrolières, chimiques et caoutchouc, plastiques (15,1%) ; les industries métalliques (0,3%) ; et la fabrication de machines et matériels de tous types (4,3%).
Le répertoire national des entreprises industrielles de Côte d’Ivoire de l’ANStat comptabilise 4 951 entreprises formelles en 2022. Ces entreprises sont reparties comme suit : Industrie de fabrication (89,2%), Activités extractives (7,1%), Production et distribution d’eau, assainissement, traitement des déchets et dépollution (3,1%) et production et distribution d’électricité et de gaz (0,6%).
La production industrielle
En 2023, le volume de la production industrielle a connu une forte hausse (+6,1%) par rapport à 2022 porté par les industries extractives (+9,4%), les industries de production et de distribution d’électricité, de gaz et d’eau (+8,8%) et les industries environnementales (+7,5%) et les industries manufacturières (+4,4%). La performance des industries extractives s’explique par la vitalité de la division « extraction de minerais métalliques » portée par la production annuelle d’or, de manganèse et de nickel et de la division « extraction d’hydrocarbures » portée par la production de pétrole brut suite à la mise en production du champ Baleine.
L’industrie manufacturière (hors agroalimentaire et produits pétroliers)
Les industries manufacturières (hors agroalimentaire et produits pétroliers) ont connu une croissance moyenne annuelle de 7,5% sur la période 2015-2023. Leur valeur ajoutée est passée de 1 399,8 milliards FCFA en 2015 à 2 493,2 milliards FCFA en 2023. Leur part dans le secteur secondaire est en baisse passant de 25,7% en 2015 à 20,6% en 2023.
Filière montage et assemblage automobile
La filière assemblage demeure embryonnaire avec soixante-deux (62) entreprises intervenant essentiellement dans l’assemblage de machines et matériels non-électriques. Aussi, des projets d’installation d’unités d’assemblages de véhicules neufs se développent. En 2022, le Groupe IVECO, en partenariat avec la Société des Transports Abidjanais (SOTRA), a inauguré une unité d’assemblage de véhicules dénommé « Daily Ivoire ». En 2023, un accord de partenariat entre le Gouvernement et le groupe Ashok Leyland a été signé pour la mise en place d’une chaîne d’assemblage de plus de 1700 véhicules de 05 types différents.
Par ailleurs, un livre blanc portant sur l’écosystème compétitif pour le développement du secteur du montage et de l’assemblage automobile a été adopté par le Gouvernement le 20 décembre 2023.
Filière chimie
Les produits issus de ce secteur se classent dans diverses catégories des biens intermédiaires et des biens de consommation. Ils sont destinés au marché local ainsi qu’à l’exportation. Il s’agit plus précisément de produits agrochimiques (engrais et pesticides), de produits cosmétiques (parfums et crèmes), de traitement de caoutchouc humidifié, et de produits en plastiques (chaussures, chaises, tables, etc.). Dans la plupart des cas, les matières premières utilisées sont importées.
Les principales entreprises sont HYJAZI, SIPPEC, AF-CHEMSOFACO, CALLIVOIRE, POLYCHIMIE, STEPC, GHANDOUR, 2CI, NAJIBCO, SAI, COPACI, AFRICHIM, SADOFOSS, SAPROCHIM, THEMIS ET SOCIDA.
La transformation du caoutchouc naturel
L’objectif du Gouvernement est de consolider les acquis et amorcer une nouvelle phase de développement de la filière. Pour ce faire, il s’agira d’assurer la première transformation de la totalité de la production de caoutchouc naturel à court terme et parvenir à la deuxième transformation, afin de générer davantage de valeur ajoutée.
La capacité totale de la 1ère transformation représente 1 372 800 tonnes caoutchouc sec par an en 2023. L’accroissement en cours des capacités avec les 28 conventions signées entre l’Etat et les transformateurs de caoutchouc naturel permettent de projeter une augmentation des capacités installées de 960 000 tonnes sur la période 2019-2025.
Le taux de la 1ère transformation de caoutchouc sec en caoutchouc granulé est à 79,3% en 2023 contre 79,8% en 2022. Le taux de la 2ème Transformation est de 2%.
Capacité installée et transformation hévéa
Désignations | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
Production de Caoutchouc sec (Tonnes) | 453 040 | 606 420 | 624 139 | 780 051 | 955 571 | 1 100 386 | 1 320 076 | 1 624 824 |
Capacités installées (Tonnes de latex sec /An) | 595 120 | 678 700 | 704 000 | 739 200 | 1 160 740 | 1 372 800 | 1 372 800 | 1 372 800 |
Quantité transformée (Tonnes Caoutchouc granulé) | 453 040 | 471 002 | 504 852 | 573 222 | 659 741 | 861 206 | 1 053 284 | 1 288 386 |
Taux de transformation | 100% | 77,67% | 80,89% | 73,49% | 69,04% | 78,26% | 79,79% | 79,29% |
Sources :Conseil Hévéa - Palmier à Huile
Industrie pharmaceutique
La production de l’industrie pharmaceutique reste faible et couvre environ 6% de la demande nationale. La filière compte neuf (09) fabricants locaux dont CIPHARM représentant plus de 60% de la production. Elle compte également trois (03) grossistes-répartiteurs qui importent plus de 90% de la demande nationale. Ce sous-secteur qui est dominé par CI-Pharm depuis 1986, enregistre l’arrivée de plusieurs groupes comme Tridem Pharma en 2022 avec un projet de construction d’une usine de production de médicaments pour un coût total de 56 milliards de FCFA et l’installation du groupe chinois Fosun Pharma (avec 02 lignes de production de produits pharmaceutiques en vue) et la SAIPH (Société arabe des industries pharmaceutiques) dont la construction de son usine est prévue être finalisée à fin décembre 2023.
Matériaux de construction
Au niveau des matériaux de construction, une forte croissance de la production du ciment est enregistrée (10,9% en moyenne annuelle entre 2015 et 2023) avec l’arrivée de nouveaux acteurs tels que Dangote Cement CI, Lafarge Holcim CI, CIMAF. Aussi, la capacité de production a été multipliée par six, passant de 3,2 millions de tonnes en 2015 à 20 millions de tonnes en 2023. Le nombre d’unités industrielles en activité est passé de 05 en 2015 à 13 en 2023.
La production a atteint 7 millions tonnes en 2023 contre 3,05 millions tonnes en 2015. Le nombre d’emplois directs générés dans la filière s’élève à 2 300 en 2022 contre 1 575 employés en 2019.
L’importation du ciment est limitée, sauf dérogation du Gouvernement (Arrêté n°0049 du 20 aout 1979 portant procédures d’importation et d’exportation du ciment).
Capacité de production et production nationale de ciment de 2015 à 2023
Année | Capacités de production (en millions de tonnes) | Production (en millions de tonnes) |
2015 | 3,2 | 3,05 |
2016 | 3,7 | 3,46 |
2017 | 5,7 | 3,85 |
2018 | 11,7 | 3,9 |
2019 | 12,7 | 4,26 |
2020 | 15,05 | 5,2 |
2021 | 17 | 6 |
2022 | 20 | 6,8 |
2023 | 20 | 7 |
Sources :MCI/Direction Générale de l'Industrie
Les autres matériaux de construction concernent principalement les produits métalliques (fer, aciers, et aluminium). La SOTACI est le principal acteur de l’industrie sidérurgique avec une capacité de production de 150 000 tonnes par an.
La transformation du coton en textile et habillement
L’objectif du Gouvernement est d’atteindre le taux de transformation du coton à 70% à l’horizon 2025 (avec 100% de transformation pour le coton graine et 40% pour le coton fibre) contre 26,75% en 2020 (42% pour le coton graine et 11,49% pour le coton fibre). Il s’agit pour cela de rendre le secteur plus attractif et plus compétitif sur l’ensemble de la chaîne de valeur, afin de créer de nombreux emplois, notamment pour les jeunes et les femmes. A cet effet, une stratégie de relance de la filière a été adoptée par le Gouvernement en 2023.
La filière coton-textile et habillement comprend la production agricole de coton graine, l’égrenage, la filature/tissage, l’ennoblissement, la trituration et la confection.
L’activité d’engrenage est tenue par six (6) sociétés cotonnières ou d’égrenages situées majoritairement dans le centre et le nord du pays avec treize (13) unités fonctionnelles d’une capacité totale de 655 000 tonnes par an. Ce sont : la société IVOIRE COTON avec 4 unités, la Compagnie Ivoirienne de Coton (COIC) avec 3 unités, la Nouvelle Compagnie Ivoirienne pour le Développement des Textiles (Nouvelle CIDT) avec 3 unités, la Société d’Exploitation de Coton d’Olam (SECO-OLAM) avec une unité, la Société Industrielle Cotonnière des Savanes (SICOSA) avec une unité et la société Global Cotton (GLC) avec une unité.
Pour la filature ou tissage, la capacité installée des unités de filature/tissage de Côte d’Ivoire est de 26 000 tonnes par an. Elle est détenue par trois (3) entreprises installées à Bouaké, Dimbokro et Agboville. Ce sont : Fillature Tissage de Gonfreville (FTG), UTEXI-CI qui dispose de deux (02) usines (Dimbokro et Agboville) et COTIVO.
Deux entreprises officient dans l’activité d’ennoblissement et sont localisées à Bouaké et Abidjan pour une capacité totale de 35 millions de mètres de tissus par an. Ce sont : TEX-CI localisée à Bouaké et UNIWAX localisée à Abidjan.
La filière trituration ivoirienne compte deux unités modernes, une unité moyenne et de petites unités semi-artisanales de trituration de la graine de coton, d’une capacité totale installée de 345 000 tonnes de graines de coton. Ce sont : OLHEOL à Bouaké, COTRAF à Korhogo, HCI (Huilerie de Côte d’Ivoire) à Bouaké et APMUT (Association des Petites et Moyennes Unités de Trituration).
Enfin, le secteur de la confection est majoritairement composé des artisans du textile et de la mode avec plus de 50 000 artisans et 15 unités de production industrielle.
Production du coton grain et de graines de coton
CAMPAGNES | 2015-2016 | 2016-2017 | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 |
Production de graines de coton (Tonnes) | 153 614 | 164 000 | 206 323 | 231 663 | 229 131 | 280 903 |
Livraison de graine de coton à l’industrie locale de trituration (tonnes) | 46 585 | 44 100 | 60 500 | 34 708 | 61 511 | 99 936 |
Sources :Conseil Coton - Anacarde
Perspectives
A court terme, le Gouvernement envisage :
la mise en œuvre de la stratégie et du plan d’actions sur le développement de l’industrie automobile (Livre blanc) ;
la mise en œuvre de la stratégie de relance de la filière coton-textile ;
la poursuite de la mise en œuvre du projet d’appui à la lutte contre la contrefaçon et le piratage (CNLC) ;
la poursuite des travaux de mise en place des clusters industriels dans les filières textile et habillement, matériaux de construction, emballages, chimie et plasturgie, industrie pharmaceutique, montage et assemblage d’automobiles et fabrication de pièces détachées ;
l’adoption et la mise en œuvre du Projet d’appui à la valorisation industrielle des inventions et innovations.
Taux de croissance de la valeur ajoutée du secteur secondaire
2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | |
Secteur Secondaire | 9,6% | 1,1% | 2,9% | 23,2% | -1,9% | 18,8% | 15,9% | 13,0% |
Extraction minière | 1,9% | 6,1% | -17,4% | 46,0% | -5,4% | 7,8% | 13,7% | 9,7% |
Industries agro-alimentaires | 21,7% | 0,7% | 1,0% | 9,1% | -0,4% | 14,7% | 9,2% | 9,8% |
Produits pétroliers | 120,5% | -35,8% | 97,3% | 71,6% | -17,2% | 87,5% | 59,0% | 23,6% |
Energie (gazeaulec) | 33,0% | -16,1% | 63,4% | 24,0% | -10,8% | 18,6% | 11,4% | 23,4% |
BTP | -6,2% | 19,3% | -4,3% | 21,7% | -2,4% | 12,9% | 17,6% | 10,8% |
Autres industries manufacturières | 0,8% | -5,2% | 3,0% | 19,0% | 7,5% | 16,6% | 5,5% | 10,8% |
Sources :MEPD/ DGE
Part du secteur secondaire dans le PIB de 2015 à 2023
2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | |
Secteur Secondaire | 20,1% | 20,8% | 19,8% | 19,1% | 21,6% | 20,7% | 22,1% | 23,6% | 24,5% |
Extraction minière | 3,3% | 3,2% | 3,2% | 2,5% | 3,3% | 3,0% | 2,9% | 3,1% | 3,1% |
Industries agro-alimentaires | 5,8% | 6,7% | 6,3% | 6,0% | 6,0% | 5,8% | 6,0% | 6,1% | 6,1% |
Produits pétroliers | 0,5% | 1,0% | 0,6% | 1,1% | 1,7% | 1,4% | 2,3% | 3,4% | 3,8% |
Energie (gazeaulec) | 0,9% | 1,1% | 0,9% | 1,3% | 1,5% | 1,3% | 1,4% | 1,5% | 1,6% |
BTP | 4,5% | 4,0% | 4,5% | 4,0% | 4,5% | 4,3% | 4,3% | 4,7% | 4,8% |
Autres industries manufacturières | 5,2% | 4,9% | 4,4% | 4,2% | 4,6% | 4,9% | 5,1% | 5,0% | 5,0% |
Sources :MEPD/ DGE