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L’or peine à dépasser les 3 000 dollars l’once malgré des tendances haussières

L’évolution récente du prix de l’or, marqué par une progression constante depuis 2024 et une volatilité accrue en ce début d’année 2025, témoigne d’un marché sous tension, influencé par des facteurs macroéconomiques et géopolitiques complexes.

Après avoir atteint un sommet à 2 936 dollars l’once en février 2024, le métal précieux oscille désormais entre 2 800 et 2 900 dollars, freinant son ascension vers le seuil symbolique des 3 000 dollars, anticipé par certains analystes d’ici la fin du premier trimestre 2025. Ce mouvement est alimenté par l’affaiblissement du dollar et la baisse des rendements obligataires américains, qui renforcent l’attrait de l’or en tant que valeur refuge. Toutefois, des prises de bénéfices ont tempéré cette dynamique haussière.

L’orientation future des prix dépendra largement des décisions de politique monétaire aux États-Unis. Une inflation persistante pourrait contraindre la Réserve fédérale à maintenir des taux élevés, réduisant ainsi l’intérêt pour l’or, actif non rémunérateur. Les investisseurs surveillent donc avec attention les prochains indicateurs économiques américains, susceptibles d’influencer les anticipations de marché.

Dans ce contexte, la Côte d’Ivoire, qui renforce progressivement son rôle de producteur aurifère majeur en Afrique de l’Ouest, pourrait bénéficier d’une poursuite de la tendance haussière du métal précieux. La production aurifère ivoirienne a doublé en moins d’une décennie, passant de 20 tonnes en 2014 à plus de 50 tonnes en 2023. Avec l’entrée en exploitation de nouvelles mines, notamment la 15 mine industrielle à Lagué (Dabakala) et les récents gisements découverts à Tanda, Kani et Dianra, le pays se positionne comme un acteur stratégique du secteur minier régional.

L’actuelle dynamique des prix pourrait favoriser une augmentation des recettes minières, un renforcement des investissements étrangers et un soutien accru aux infrastructures et populations locales. Toutefois, la volatilité des cours et la dépendance aux marchés internationaux imposent une stratégie de gestion durable et optimisée des ressources aurifères.

Source : Agence ecofin, Rédaction Portail web MEPD


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