Chaque jour, au moins 2,25 milliards de tasses de café sont consommées dans le monde.
Les caféières occupent une superficie (ou assolement) totale de plus 602 075 hectares.
La production moyenne par an des trois dernières années ne dépasse pas les 114 000 tonnes contre plus de 250 000 tonnes sur la période 1976-1991.
Cette culture représente environ 24% des recettes d’exportation du pays.
Au cours de l’année 2015, la production de café s’est affichée à 126 658 tonnes.
Le prix bord champ est fixé à 650 F CFA le kilogramme.
82,28 milliards de FCFA distribués.
Le prix bord champ est fixé par le Conseil du café cacao en début de chaque campagne.
L’achat et l’exportation du café sont des activités réglementées.
Généralités
Chaque jour, au moins 2,25 milliards de tasses de café sont consommées dans le monde. L'intérêt que les industriels et les consommateurs de café accordent à ce produit tropical aujourd'hui s'est accru par rapport aux décennies précédentes. Cet intérêt s'est manifesté par la création d'institutions, de chaînes de marchés dans les pays producteurs et consommateurs, et au niveau international. Plus de 90%t de la production est réalisée dans les pays en développement tandis que la consommation est principalement concentrée dans les pays industrialisés. Ainsi, cette configuration donne lieu à des échanges importants entre les pays du Nord et ceux du Sud, à telle enseigne que le café est aujourd'hui l'une des matières premières les mieux régulées.
Introduite en Côte d’Ivoire vers 1880, la culture du café constitue, avec le cacao, l’un des piliers de l’économie ivoirienne. Historiquement, c’est avec le café que la Côte d’Ivoire s’est insérée dans le marché international.
Production
Les caféières occupent une superficie (ou assolement) totale de plus 602 075 hectares et se localisent principalement dans les régions de l’ouest (Cavally, Tonkpi, Guemon) du centre-ouest (Hdeaut Sassandra, Marahoué, Gôh), du Sud-est (Nawa, San-pedro, Gbôklè), du sud (Agneby-Tiassa) et de l’est (Indénié-Djuablin et Sud-Comoé). Ces régions représentent près de 64,2% de la superficie totale des caféières en Côte d'Ivoire. Par ailleurs, la détérioration de la profitabilité de ce produit a conduit à la désaffection des planteurs, résultant en une dégradation considérable des rendements, de la production et des exportations. Les diverses mesures (de rétention notamment) prises par le Gouvernement pour tenter de redresser cette tendance n’ont pas donné les résultats escomptés. Ainsi, la production moyenne par an des trois dernières années ne dépasse les 114 000 tonnes contre plus de 250 000 tonnes sur la période 1976-1991. Cette culture continue cependant d’employer une bonne partie des populations des zones de production représente environ 24% des recettes d’exportation du pays.
Au cours de l’année 2015, la production de café s’est affichée à 126 658 tonnes, avec des revenus distribués aux producteurs de 82,28 milliards de FCFA pour un prix bord champ de 650 F CFA le kilogramme.
Réforme et commercialisation
Dans le souci, d’assurer la viabilité de la filière et assurer un revenu adéquat aux producteurs, le Gouvernement a mis en place un système pour garantie aux producteurs un prix minimum de l’ordre de 60% du prix CAF). Le point majeur de cette réforme est le Programme de Ventes Anticipées à la Moyenne (PVAM) qui a démarré depuis le 31 janvier 2012. Tous les exportateurs participent donc à ce nouveau système de vente et les opérations se déroulent dans des conditions satisfaisantes.
Le prix bord champ est fixé par le Conseil du café cacao en début de chaque campagne. L’achat et l’exportation du café sont des activités réglementées. Ainsi, tout opérateur désireux d'acheter et/ou d’exporter le café doit avoir un agrément. Le droit d’exportation porte sur une quantité, une qualité, un prix et une échéance donnée. Toute vente donne lieu à l’émission d’un document contractuel appelé « Confirmation de Vente » permettant à l’exportateur d’engager les procédures d’embarquement. La Confirmation de Vente, assortie d’une garantie sous forme de cautionnement bancaire et d’un contrat de couverture, est déposée, dans un délai de quatre jours ouvrables, auprès du Conseil du café cacao. Le montant du cautionnement bancaire est fixé par le Conseil du café cacao.
Généralités
Chaque jour, au moins 2,25 milliards de tasses de café sont consommées dans le monde. L'intérêt que les industriels et les consommateurs de café accordent à ce produit tropical aujourd'hui s'est accru par rapport aux décennies précédentes. Cet intérêt s'est manifesté par la création d'institutions, de chaînes de marchés dans les pays producteurs et consommateurs, et au niveau international. Plus de 90%t de la production est réalisée dans les pays en développement tandis que la consommation est principalement concentrée dans les pays industrialisés. Ainsi, cette configuration donne lieu à des échanges importants entre les pays du Nord et ceux du Sud, à telle enseigne que le café est aujourd'hui l'une des matières premières les mieux régulées.
Introduite en Côte d’Ivoire vers 1880, la culture du café constitue, avec le cacao, l’un des piliers de l’économie ivoirienne. Historiquement, c’est avec le café que la Côte d’Ivoire s’est insérée dans le marché international.
Production
Les caféières occupent une superficie (ou assolement) totale de plus 602 075 hectares et se localisent principalement dans les régions de l’ouest (Cavally, Tonkpi, Guemon) du centre-ouest (Hdeaut Sassandra, Marahoué, Gôh), du Sud-est (Nawa, San-pedro, Gbôklè), du sud (Agneby-Tiassa) et de l’est (Indénié-Djuablin et Sud-Comoé). Ces régions représentent près de 64,2% de la superficie totale des caféières en Côte d'Ivoire. Par ailleurs, la détérioration de la profitabilité de ce produit a conduit à la désaffection des planteurs, résultant en une dégradation considérable des rendements, de la production et des exportations. Les diverses mesures (de rétention notamment) prises par le Gouvernement pour tenter de redresser cette tendance n’ont pas donné les résultats escomptés. Ainsi, la production moyenne par an des trois dernières années ne dépasse les 114 000 tonnes contre plus de 250 000 tonnes sur la période 1976-1991. Cette culture continue cependant d’employer une bonne partie des populations des zones de production représente environ 24% des recettes d’exportation du pays.
Au cours de l’année 2015, la production de café s’est affichée à 126 658 tonnes, avec des revenus distribués aux producteurs de 82,28 milliards de FCFA pour un prix bord champ de 650 F CFA le kilogramme.
Réforme et commercialisation
Dans le souci, d’assurer la viabilité de la filière et assurer un revenu adéquat aux producteurs, le Gouvernement a mis en place un système pour garantie aux producteurs un prix minimum de l’ordre de 60% du prix CAF). Le point majeur de cette réforme est le Programme de Ventes Anticipées à la Moyenne (PVAM) qui a démarré depuis le 31 janvier 2012. Tous les exportateurs participent donc à ce nouveau système de vente et les opérations se déroulent dans des conditions satisfaisantes.
Le prix bord champ est fixé par le Conseil du café cacao en début de chaque campagne. L’achat et l’exportation du café sont des activités réglementées. Ainsi, tout opérateur désireux d'acheter et/ou d’exporter le café doit avoir un agrément. Le droit d’exportation porte sur une quantité, une qualité, un prix et une échéance donnée. Toute vente donne lieu à l’émission d’un document contractuel appelé « Confirmation de Vente » permettant à l’exportateur d’engager les procédures d’embarquement. La Confirmation de Vente, assortie d’une garantie sous forme de cautionnement bancaire et d’un contrat de couverture, est déposée, dans un délai de quatre jours ouvrables, auprès du Conseil du café cacao. Le montant du cautionnement bancaire est fixé par le Conseil du café cacao.