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Noix de Cajou

  • la Côte d’Ivoire est premier producteur mondial de noix de cajou depuis l’année 2015 avec une production de 702 000 tonnes.

  • la production est passée de 63 732 tonnes en 2000 à plus de 700 000 tonnes en 2015, représentant près de 20% de l’offre mondiale de noix de cajou.

  • la culture occupe plus de 250 000 producteurs et fait vivre environ 2,5 millions de personnes. 

  • le rendement à l’hectare est d’environ 540 kilos. Le prix moyen au producteur est passé de 180 F CFA/kg en 2003 à 410 F CFA/kg en 2015.

  • le secteur de la transformation de l’anacarde recèle d’importants atouts et opportunités notamment l’abondance de la matière première et la demande internationale en amandes en forte croissance

  • l’ambition du Gouvernement est de porter le taux de transformation à 100% à l’horizon 2020.

 

Savoir +

Généralités

L’anacardier, originaire des Indes est introduit en Côte d’Ivoire depuis 1957 et se rencontre plus dans les régions nord, en raison des conditions écologiques plus adaptées. La plante a un cycle végétatif qui va de 20 à 30 ans et atteint sa pleine floraison à 7 ans. La Côte d’Ivoire a ravi la place de premier producteur mondial de noix de cajou à l’Inde depuis l’année 2015 avec une production de 702 000 tonnes.

 

Production

La production de cette spéculation a connu un essor considérable en passant de 63 732 tonnes en 2000 à plus de 700 000 tonnes en 2015, représentant près de 20% de l’offre mondiale de noix de cajou. La culture occupe plus de 250 000 producteurs et fait vivre environ 2 ,5 millions de personnes. Le rendement à l’hectare est d’environ 540 kilos. Le prix moyen au producteur est passé de 180 F CFA/kg en 2003 à 410 F CFA/kg en 2015.

Le sous-secteur de l’anacarde est donc devenu aujourd’hui une filière relativement importante et une source de revenu appréciable pour les populations rurales en Côte d’ Ivoire.

 

Transformation

La Côte d’Ivoire tire très peu de valeur ajoutée de sa production d’anacarde car plus de 90% de sa production est exportée sous forme de noix brutes vers l’Inde, le Vietnam et le Brésil. Le diagnostic de la transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire fait ressortir des besoins au niveau des technologies de transformation.

Le secteur de la transformation de l’anacarde recèle d’importants atouts et opportunités notamment l’abondance de la matière première et la demande internationale en amandes en forte croissance. En effet, un large éventail de possibilité de transformation de la noix de cajou s’offre aux industriels: les amandes fraiches, les amandes rôties et salées, le baume de cajou (sous-produit utilisé comme tannin, lubrifiant, matériaux isolant, en pharmacologie et dans la fabrication de vernis), l’huile de cajou (utilisée en diététique, en pharmacie et en cosmétique), les jus, les fruits séchés et les confitures (à partir de la pomme de cajou), le combustible solide (avec les coques de noix).

L’ambition du Gouvernement est de porter le taux de transformation à 100% à l’horizon 2020.